Sur le plan religieux, on peut distinguer parmi les hommes : des indifférents, des égarés, des incrédules, des propres justes, des bienheureux.
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Ils ont élaboré des théories plus étranges les unes que les autres. Ils traitent d'absurdes et rejettent les vérités de la Bible, mais il en est une qu'ils sont bien obligés d'accepter et de subir:
Ils mettent leur confiance en eux-mêmes, en ce qu'ils ont fait, en leur bonne conduite. Ils vivent dans la satisfaction de leurs oeuvres ; ils les pèsent sur la balance des hommes et non sur celle de Dieu ; dans l'un des plateaux ils accumulent leurs oeuvres ; l'autre, celui des fautes et péchés, reste vide ou presque vide. Mais la balance de Dieu n'est pas la leur. Elle est une balance de précision. Il en écarte tout ce que nous voudrions y mettre, nos justices qui sont à ses yeux Que d'orgueil, que d'hypocrisie dans notre nature ! Combien un tel état est opposé à la nature de Dieu ! Plus nous aurons reconnu notre culpabilité, plus nous réaliserons ce qu'est son amour infini, qui nous a sauvés, acquis pour Lui-même, et qui veut nous avoir toujours avec Lui.
Ce sont ceux qui ont la foi ; ils ont reconnu leur état de péché et ils ont cru à la perfection de l'oeuvre de Jésus ; ils savent qu'il n'y a rien à y ajouter. Et ils peuvent s'écrier: À eux s'adresse cette parole: Jésus vous aime ! Est-ce que vous, vous l'aimez ? |